Les visions et les dons de Sainte Fleur

Publié le par Ste Fleur de Maurs

Sainte Fleur gardait le secret de ses communications avec l'Au-Delà, et seul son confesseur était qualifié pour les faire connaître. Elle cachait même ses moemnts d'extase et se réservait de s'y adonner, le soir sur sa paillasse, quand les moniales dormaient. Au début ses compagnes se moquaient de son attitude, puis peu à peu, ses visions se renouvelant fréquentes et identiques, les moniales comprirent que Sainte Fleur leur indiquait le vrai chemin.

Il semble qu'elle reçut à ce moment le don de guérir, puisque des paralytiques, des épileptiques recouvrèrent la santé.

Plus son âme montait vers les Béatitudes, plus son corps se dégradait. Epuisée par les extases, elle se nourrisait mal. Elle crachait le sang.

Epuisée par sa maladie et son travail, Sainte Flore est morte en 1347 probablement le 5 octobre, à l'âge de 38 ans. Dès son départ de ce monde, des guérisons miraculeuses eurent lieu sur sa tombe. Les miracles se multiplièrent, son tombeau devint le centre d'un pieux pèlerinage. Son corps fut exhumé le 11 juin 1360, soit 13 ans après sa mort. Les reliques de la sainte furent portées dans la chapelle de l'Hôpital-Beaulieu. En 1793, les révolutionnaires incendièrent l'hôpital. Les reliques de la sainte furent profanées et brûlées. Deux âmes miséricordieuses purent sauver le crâne et un tibia de la sainte. En 1866 l'évêque de Cahors, les fit déposer dans l'église d'Issendolus.

Proclamée Sainte par le peuple avant de l'être officiellement par l'Eglise, Sainte Flore accomplit de nombreux miracles : 109 lui sont reconnus. Ils n'ont plus été transcrits depuis le XVIIe siècle, mais il s'en produit encore aujourd'hui. De nombreux récits authentifient l'intervention de Sainte Flore.

Les intercessions de Flore, hospitalière de Saint-Jean de Jérusalem, se firent dans la tradition de l'Ordre religieux et militaire envers les pauvres, les malades, les pèlerins et les soldats.

La relation des miracles de Sainte Flore, parfois réduite à quelques lignes montre la bonne foi des récits, et renseigne sur la vie d'une province pendant la guerre de Cent ans et sur les usages de dévotion populaire.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article